Les femmes mafieuses ont toujours été présentes dans le milieu de la mafia. La gestion du pouvoir n’est pas une question de sexe, mais de charisme et de volonté. Normalement la femme n’est pas affiliée à la mafia. Elle est davantage impliquée dans l’éducation des enfants et dans la gestion familiale. Cependant des femmes audacieuses, au caractère bien trempé et qui avaient un lien familial fort avec la mafia, se sont lancé dans la gestions des biens immobiliers, le blanchiment d’argent ou le racket. Contrairement aux idées reçues, les femmes ne sont pas seulement des victimes… NON, elles aussi peuvent gouverner dans certaines familles italiennes ou encore mexicaines.
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Qui sont ces femmes mafieuses?
Giusy Vitale est la preuve que la femme mafieuse existe bien. Avant d’être arrêtée par la police et contraint à la collaboration, cette marraine était dans la Costa Nostra. En 1998, puis en 2003, elle contrôlait le quartier des Vitale à Partinico, une ville de Sicile. Elle fût abattue par l’organisation pour cause de trahison.
La Colombie a connu en 1970 Griselda Blanco, alias « la Marraine » ou « La Veuve Noire ». Cette mafieuse qui avait pour occupation, le sexe et la poudre blanche, régna dans les années 1970 sur le trafic de cocaïne à Miami. Elle était le mentor du célèbre trafiquant Pablo Escobar. Trois fois mariée, trois fois veuve, emprisonnée aux Etats-Unis de 1985 à 2004, elle a été assassiné le 3 septembre 2012 à l’âge de 69 ans de deux balles dans la tête.
Mariangela Di Trapani fille et soeur d’un boss mafieux, fût apparentée au clan sicilien Madonia. Elle aussi a imposé ses propres règles dans un des clans les plus dangereux d’Italie.
Erminia Giuliano, dite «Celeste», est la soeur de Luigi Giovanni Manocchioo, un boss de la Forcella, l’un des quartier noir de Naples. Après l’arrestation de son mari, elle a pris la relève en gérant le trafic de drogue et les extorsions avec dureté.
Maria Licciardi était la soeur d’un chef de clan de Secondigliano, autre quartier sanglant de Naples. Elle s’est fait poursuivre pour association de malfaiteurs, extorsions, trafic de drogue et divers règlements de comptes.
Pupetta Maresca est une mafieuse terrible de camorristes. Quand elle eu 16 ans, enceinte de huit mois, elle a abattu à bout portant de quinze coups de feu l’homme qui avait envoyé son compagnon en prison. Tout naturellement, elle a succédé à la tête du clan, se rendant responsable de nombreux assassinats.
Quand un chef de clan est arrêté, il n’est pas rare que celui-ci insiste pour que sa compagne ou sa soeur reprenne le pouvoir. Ces «femmes d’honneur», ne se contentent plus de tenir leurs foyers, mais jouent un rôle actif dans l’organisation. Elles sont une centaine aux mains de la justice contre plus de 6 000 hommes emprisonnés.
La dangerosité des femmes de la mafia
Les femmes sont un véritable atout au sein des mafias mais elles peuvent aussi provoquer leur perte. Si les femmes se mettaient à parler, la mafia serait vaincue du jour au lendemain.
Certaine femme devienne aussi antimafia : Reportage spécial investigation « Mafia La Trahison Des Femmes »
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